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Coopération

L’importance de la coopération

Pourquoi à pathologie égale et avec le même appareillage, 2 patients obtiendront ils des résultats différents dans des temps parfois fort différents?

“Le patient maîtrise la vitesse et la qualité du résultat”.

La collaboration dès le départ:

Lors de la pose de l’appareillage, un mode d’emploi sera remis, qui insistera bien sur les recommandations à suivre dès le départ sous peine de grave déception quant au résultat ou à la vitesse de traitement:

  • précautions alimentaires et comportementales.

  • hygiène impeccable.

  • respect des rendez-vous.

  • suivi optimal de la rééducation en cas de besoin.

Du choix des priorités vers la participation puis l’engagement:

Passés les premiers jours et une fois l’habitude installée, la majorité des patients et parents constatent que ce n’est effectivement « pas aussi terrible » que ce que bon nombre de patients traités « classiquement » subissent et décrivent.

Lorsqu’on constate des progrès évidents et un inconfort minimal ou inexistant, il est naturel et tentant de souhaiter accélérer. Et pour bon nombre de mouvements, c’est effectivement possible!

Tout commence avec une attitude:

Les patients qui donnent priorité à leur traitement trouvent facilement des rendez-vous qui leur permettent de progresser. Ceux qui demandent systématiquement le mardi à 18h15 ou le samedi après-midi risquent de ne pas progresser aussi vite. Tout est question de priorités. (Les cabinets américains ou anglais fonctionnent de 8 à 17h, il n’est pas anormal d’avoir de temps à autre une absence justifiée, surtout avec très peu de rendez-vous pour chaque traitement).

Vient ensuite la collaboration active:

Lorsque l’évolution du traitement permettra d’envisager le déplacement des dents déjà alignées au sein d’une arcade dentaire ou même en relation entre les deux arcades, l’orthodontiste prescrira des élastiques ou d’autres mécaniques associées dont le patient a la responsabilité; Il doit les mettre de la bonne façon, en quantités suffisantes, et surtout assez longtemps chaque jour.

Des recommandations précises et détaillées seront données, et le cas échéant il y aura une marge de manoeuvres entre une collaboration minimale indispensable, et la possibilité d’en faire (nettement) plus.

Certains patients sont particulièrement déterminés:

Il nous arrive souvent d’être bluffés par les progrès de patient(e)s qui ont « porté leurs élastiques fabuleusement ». Leur définition de « port non social » a été maximaliste, ou ils/elles sont plus ou moins rapidement passés en « configuration de nuit » même (presque) toute la journée! On pense naturellement plutôt à des dames adultes dont il est bien connu que quand elles veulent elles peuvent… Mais ne pas sous-estimer un(e) adolescent(e) décidé(e), et bien sûr les messieurs, surtout lorsqu’on leur parle des résultats des dames 😉

A ce moment, le patient “prend la main” littéralement.
Il a un rôle actif et réellement déterminant quant à la durée de traitement et à la qualité du résultat obtenu.
Faire progresser un traitement se fait en équipe: l’orthodontiste et ses assistantes, mais également le patient.
Si à chaque rendez-vous le praticien peut constater que ses recommandations ont été scrupuleusement suivies, et que dès lors le cas a progressé au maximum, alors il peut adapter son travail et à son tour progresser plus rapidement.

Notre travail est identique, simplement avec un patient engagé nous pouvons délivrer notre service plus rapidement, et atteindre un niveau de finition inégalable sans la synergie praticien/patient.
La différence se chiffre en mois, voire en semestre(s)!

Qui refuserait que son traitement annoncé pour 18 mois n’en prenne réellement que 13 ou 14, avec au bout un résultat de meilleure qualité?